Introduction
Le rapport Music in the Air 2025 publié par Goldman Sachs Research dresse un état des lieux à la fois lucide et ambitieux de l’industrie musicale mondiale. Avec près de 80 pages d’analyses sectorielles, projections financières et indicateurs conjoncturels, le rapport s’impose comme une référence pour les investisseurs, ayants droit, plateformes et analystes.
Après plusieurs années d’essor post-Covid, la croissance ralentit temporairement, mais les perspectives de long terme demeurent exceptionnelles : demande structurelle soutenue, nouveaux relais géographiques, et bascule durable vers un modèle où la data et l’abonnement payant sont centraux.
Voici les 10 points clés que nous retenons accompagnés de nos commentaires et convictions pour investir dans les droits musicaux avec discernement, construire un portefeuille diversifié et capter des revenus récurrents ancrés dans la culture.
1. Une croissance globale confirmée jusqu’en 2035
Le marché mondial de la musique a atteint 40,5 milliards de dollars en 2024, avec une croissance de +7,5% sur l’année — contre +14% en 2023. Goldman Sachs revoit ses prévisions légèrement à la baisse, mais annonce toujours un marché global de 110.8 milliards $ d’ici 2030, et extrapole une croissance continue jusqu’en 2035, avec un ARPU de 41$ en 2035, contre 39.9$ en 2024.
Goldman Sachs prévoit que le chiffre d'affaires mondial de l'industrie musicale augmentera de 7,7 % en glissement annuel en 2025, puis maintiendra un taux de croissance compris entre 5 % et 7 % par la suite. Par segment, la trajectoire reste robuste :
- Recording: 29,6 Md$ en 2024 → 43,4 Md$ en 2030
- Publishing: 9,9 Md$ en 2024 → 14,9 Md$ en 2030
- Live: 34,6 Md$ en 2024 → 52,6 Md$ en 2030
"Dans un monde incertain, les droits musicaux démontrent une résilience structurelle remarquable. Pour les investisseurs, cette trajectoire est celle d’un actif peu cyclique, à revenus récurrents. Les ralentissements ponctuels ne remettent pas en cause sa dynamique de long terme." - William Bailey, CEO
2. Le streaming payant reste le principal moteur de croissance
Le streaming devrait passer de $39.8 milliards en 2024 à $81,1 milliards en 2035. Cela représente 74% du marché total à cet horizon. La croissance reste tirée par l’abonnement payant, bien qu’on observe une modération des ARPU (revenu moyen par utilisateur) dans les marchés matures.
Le rapport souligne que la pénétration du streaming musical est encore bien inférieure à celle d’autres services de divertissement numérique. Par exemple, au Royaume-Uni, seulement 48 % de la population paye pour un service de streaming musical, contre 57 % pour le gaming et 85 % pour la SVOD.
Côté tarification, l’abonnement mensuel Spotify Premium reste autour de 10,99 € en Europe, tandis qu’en Inde ou en Indonésie, les offres locales oscillent entre 0,80 $ et 1,50 $. Cette disparité freine temporairement la monétisation à l’échelle mondiale, mais offre aussi des leviers d’augmentation de l’ARPU à long terme. Les grandes plateformes — Spotify, Apple Music, YouTube Music, Amazon Music — vont devoir trouver le bon équilibre entre accessibilité et rentabilité.
Concernant la répartition des revenus, Goldman Sachs rappelle que la majorité des revenus du streaming sont reversés aux ayants droit, via un modèle pro-rata ou user-centric selon les plateformes. Typiquement, environ 70 % du revenu net est redistribué, partagé entre labels (masters), éditeurs (publishing), et artistes. Les 30 % restants sont conservés par la plateforme. Cette mécanique crée un alignement stratégique entre croissance du streaming et revenus des détenteurs de droits.
"Les plateformes ont enclenché un mouvement haussier sur les prix. Cela crée un effet cumulatif significatif pour les détenteurs de droits, avec une meilleure monétisation par utilisateur." - William Bailey, CEO
3. L’émergence des “Emerging Markets” rebat les cartes de la croissance
Goldman Sachs consacre une section entière à la dynamique des marchés émergents, désormais moteurs de la croissance mondiale des abonnements. Depuis 2021, ces marchés représentent plus de 50 % des nouveaux abonnés, avec près de 60 % en 2024.
Et cette tendance va s’accentuer : d’ici 2035, jusqu’à 75 % des nouveaux abonnements nets viendront des marchés émergents, notamment la Chine, le Brésil et le Mexique. Pourtant, la pénétration actuelle y reste faible : à peine 8 % de la population connectée à Internet paie pour un service musical.
Le potentiel est donc immense, d’autant que la base d’utilisateurs gratuits (freemium) y est massive. À mesure que les marchés mûrissent, le taux de conversion vers le payant progresse. Exemple emblématique : Tencent Music en Chine, dont le taux de conversion est passé de 4 % en 2018 à 21,5 % en 2024, avec une projection à 24 % d’ici 2026. En Inde, Goldman Sachs estime qu’il y avait 20 millions d’abonnés payants sur un total de 200 millions d’utilisateurs actifs mensuels en 2023, soit un taux de conversion de 10 %.
L’Afrique affiche quant à elle un taux encore plus bas, de l’ordre de quelques pourcents seulement, mais constitue un vivier stratégique.
L’arrivée progressive de Spotify, YouTube Premium et Apple Music contribue à tirer vers le haut la monétisation, au détriment des acteurs locaux à faible ARPU. À terme, la différenciation accrue entre les offres gratuites et premium devrait accélérer cette transition.
"Pour un investisseur dans les droits musicaux, ces marchés émergents sont un vecteur essentiel de croissance. Ils s’alignent rarement sur les cycles macroéconomiques occidentaux, et offrent des poches de croissance long terme non saturées." - William Bailey, CEO
"Les marchés émergents ne sont pas un simple relais géographique : ils incarnent un changement de paradigme culturel et économique dans la consommation musicale. La croissance à deux chiffres observée dans des territoires comme le Moyen-Orient et l’Afrique de l’Ouest (WANA) est native, non artificielle. Toutefois, la question d’une collecte des droits efficiente et transparente se pose pleinement" - Alain Zovighian, Head of Music
4. Les droits d’édition surperforment
Le rapport Music in the Air confirme la montée en puissance des droits d’édition musicale (publishing rights) comme vecteur de valeur stable, diversifié et durable. Contrairement aux revenus liés au master (enregistrement), souvent concentrés sur un petit nombre de hits ou dépendants de la carrière active d’un artiste, les droits publishing offrent une résilience structurelle dans le temps.
Les revenus issus du publishing ne dépendent pas uniquement du streaming. Ils proviennent de plusieurs canaux complémentaires, qui ensemble forment une chaîne de valeur robuste et déployée dans le temps : les droits de performance (TV, radio, concerts en public), les droits mécaniques issus de la reproduction (ventes physiques, streaming interactif), les revenus de synchronisation (publicités, films, jeux vidéo, séries) apportent des flux importants et parfois inattendus, souvent décorrélés des tendances musicales actuelles. Enfin, les usages dérivés comme les covers, interpolations ou samples permettent de réactiver d’anciens catalogues et de leur redonner une exposition nouvelle, en particulier dans les genres hip-hop, R&B ou afrobeats.
Le rapport prévoit que les revenus issus du publishing atteindront 12,5 milliards de dollars d’ici 2030, contre 8,3 milliards en 2023, soit un taux de croissance annuel moyen (CAGR) de 6,1%. La synchronisation, en particulier, est en forte progression : elle devrait passer de 1,6 milliard de dollars en 2023 à 3,4 milliards en 2040, portée par la prolifération des plateformes de contenu (Netflix, Amazon, TikTok, jeux vidéo comme Fortnite, etc.) à la recherche de bandes-son différenciantes.
Cette dynamique est d’autant plus intéressante pour les investisseurs que les droits publishing sont moins dépendants des carrières individuelles. Un hit des années 90 peut générer davantage de revenus aujourd’hui qu’au moment de sa sortie, dès lors qu’il est intelligemment utilisé ou réédité. Et la montée en puissance de la monétisation longue traîne, permise par les algorithmes et la data, favorise encore cette tendance.
"Les droits d’édition deviennent un pilier de revenu stable, même pour des catalogues plus anciens. Et leur durée d’exploitation s’allonge à mesure que les usages évoluent." - William Bailey, CEO
"La synchronisation ne concerne plus uniquement les blockbusters ou les pubs de constructeurs automobiles comme il y a 10 ans. Aujourd’hui, chaque fragment de contenu, qu’il soit social, immersif ou interactif, cherche à ancrer une émotion par le son. Cela redonne un rôle central aux éditeurs dans l’économie de l’attention.” - Alain Zovighian, Head of Music
5. Le live, un moteur de croissance structurel
Selon le rapport de Goldman Sachs et l’IFPI Global Music Report 2025, le secteur du live représentait 34,6 milliards de dollars en 2024, soit près de la moitié des revenus nets de frais générés par l’industrie. Et ce n’est qu’un début : les analystes projettent une croissance annuelle moyenne (CAGR) de +7% jusqu’en 2035, pour atteindre 67,1 milliards de dollars à cet horizon. Cette croissance dépasse nettement celle des revenus enregistrés ou de l’édition, confirmant que le spectacle vivant n’est pas un simple relais de croissance, mais l’un des moteurs essentiels de la dynamique industrielle du secteur.
Contrairement à certaines idées reçues qui associent le live à une bulle post-COVID, la reprise observée depuis 2022 s’est traduite par une montée en puissance structurelle. Des tournées comme The Eras Tour de Taylor Swift, After Hours til Dawn de The Weeknd, Renaissance World Tour de Beyoncé ou encore Music of the Spheres de Coldplay ont pulvérisé les records de revenus bruts et de fréquentation. Taylor Swift à elle seule devrait générer plus de 1,4 milliard de dollars de revenus bruts, un record historique pour une tournée mondiale.
Le prix moyen d’un billet de concert a fortement augmenté, atteignant $122 aux États-Unis en 2023, contre $101 en 2019, soit une progression de +20% selon Goldman Sachs. Cette inflation, loin de freiner la demande, reflète un appétit toujours plus fort du public, prêt à payer pour des expériences immersives, spectaculaires, et émotionnellement marquantes.
Parallèlement, les producteurs de spectacles diversifient leurs sources de revenus : partenariats publicitaires (avec des marques comme American Express, TikTok, Louis Vuitton ou Amazon), ventes de merchandising premium, contenus dérivés, livestreams payants, et licences de captation pour Netflix, Apple TV ou Disney+. Cette intégration verticale permet d’augmenter la rentabilité des tournées, même dans un contexte inflationniste sur les coûts (transport, sécurité, scénographie, énergie…).
Goldman Sachs souligne également que le marché mondial des festivals participe activement à cette dynamique. Des événements comme Coachella, Lollapalooza, Glastonbury, Afro Nation ou Les Vieilles Charrues affichent complet chaque année, attirant des dizaines de milliers de spectateurs et générant des revenus significatifs. La croissance des festivals urbains et thématiques (rap, afrobeat, électro…) permet également de valoriser des niches artistiques via une billetterie plus ciblée, et d’amplifier les effets de catalogue pour les ayants droit.
Le succès du live renforce la visibilité des artistes… et donc l’écoute de leurs œuvres. C’est un cercle vertueux qui sert aussi de vitrine pour générer de la valeur additionnelle et toucher des audiences plus larges : un catalogue bien mis en avant sur scène tend souvent à accélérer ses performances financières. - Alain Zovighian, Head of Music
6. L’IA générative va renforcer la valeur des œuvres originales
Le rapport consacre un chapitre entier aux enjeux liés à l’intelligence artificielle générative, en soulignant à la fois les opportunités de croissance et les tensions juridiques naissantes. Goldman Sachs y affirme que le développement de l’IA générative dépendra en grande partie de l’accès à des catalogues d’œuvres préexistantes pour l’entraînement des modèles, que ce soit pour imiter des styles vocaux, générer des compositions ou produire des voix synthétiques de chanteurs connus.
Dans leur scénario central, les revenus directs issus de l’IA pour l’industrie musicale sont estimés à 2,1 milliards de dollars en 2030, contre 400 millions de dollars aujourd’hui — soit une croissance annuelle moyenne de +30%. Une dynamique spectaculaire, qui suppose cependant la mise en place d’un cadre réglementaire clair concernant les droits associés aux œuvres utilisées pour l’entraînement.
Or, comme le souligne Goldman Sachs, "la réglementation reste floue sur la manière dont les droits existants peuvent s’appliquer à la formation des modèles IA, et sur la titularité des œuvres générées". Certains litiges majeurs sont d’ailleurs déjà engagés : la maison de disques Universal Music Group a poursuivi Anthropic pour avoir utilisé sans autorisation des paroles de chansons dans les prompts d’entraînement. De même, la RIAA (Recording Industry Association of America) a récemment demandé à ce que les modèles d’IA soient soumis à un cadre équivalent à celui du droit d’auteur traditionnel.
En résumé, dans un contexte où l’IA générative s'impose comme un consommateur massif de contenus musicaux existants, les œuvres protégées prennent une nouvelle dimension stratégique. Elles ne sont plus seulement des biens culturels ou des sources de revenus passifs, mais deviennent les fondations d’une économie algorithmique en expansion. Leur authenticité, leur provenance, leur stabilité juridique deviendront autant de critères de valorisation essentiels dans les années à venir.
"L’IA ne fait pas disparaître la valeur, elle la redistribue. Ceux qui possèdent des droits sur des œuvres ayant servi à entraîner les modèles seront au cœur du nouveau modèle économique. D’autant plus si ces œuvres restent culturellement vivantes." - William Bailey, CEO
7. Les synchronisations, terrain de jeu stratégique
Les revenus issus des synchronisations (films, publicités, jeux vidéo, trailers, réseaux sociaux) devraient croître de +9% par an d’ici 2030, selon Goldman Sachs. Dans un monde saturé de contenus visuels, les catalogues musicaux deviennent des banques sonores stratégiques utilisées pour renforcer la mémorabilité d’une marque, d’un produit ou d’un univers narratif. La musique n’est plus un simple habillage : elle devient un levier d'identité culturelle et émotionnelle, capable de transformer un moment fugace en souvenir viral.
La synchro ne se limite plus au cinéma ou à la télévision : les marques investissent massivement sur TikTok, Fortnite, Roblox, ou YouTube Shorts, où chaque placement bien pensé peut faire exploser les écoutes d’un titre ou redonner vie à un ancien hit. Des œuvres oubliées peuvent connaître un second souffle commercial, comme l’ont montré les exemples récents de "Running Up That Hill" de Kate Bush (Stranger Things) ou "Murder on the Dancefloor" de Sophie Ellis-Bextor (Saltburn).
Goldman Sachs met en avant l’importance croissante de la synchro événementielle, notamment autour de la NBA Finals, du Super Bowl ou des Jeux Olympiques. Ces grands rendez-vous culturels mondiaux deviennent des vitrines inégalées pour placer un morceau dans l’imaginaire collectif.
"Ce n’est pas qu’une affaire d’exposition. La bonne synchronisation, au bon moment, avec le bon catalogue, peut faire basculer un titre confidentiel en succès incontournable, presque du jour au lendemain, et par ricochet, multiplier les revenus annuels." - Alain Zovighian, Head of Music
8. L’environnement macro demande sélectivité et discipline
Si les perspectives sont optimistes, le rapport souligne que l’industrie musicale reste exposée à des risques : hausse des taux, concentration des revenus, ou dépendance excessive à certains modèles économiques. Ce constat plaide en faveur d’outils technologiques de traçabilité et de distribution plus transparents. Chez Bolero, nous pensons que cela doit inviter à une approche disciplinée, axée sur la performance réelle des actifs, et non sur les effets de mode.
"L’accès aux catalogues ne suffit pas : ce qui compte, c’est le rendement, la stabilité, la granularité. Et la transparence de la data quantitative et qualitative" - William Bailey, CEO
9. De nouveaux acteurs transforment le marché
Au-delà des majors (UMG, Sony, Warner), Goldman Sachs décrit une institutionnalisation accélérée : fonds spécialisés (Blackstone/Hipgnosis Songs Capital, KKR, Apollo, Northleaf, HarbourView, Brookfield), financements structurés et véhicules de dette. Objectif : capter des revenus publishing stables et l’appréciation de long terme. Les deals structurés se multiplient également. Le fonds Lyra Music Rights lancé par Concord et structuré par Barclays a été noté BBB par S&P Global Ratings, une première pour un ABS (Asset-Backed Security) adossé à des revenus de catalogues musicaux. Cela valide la maturité de la classe d’actifs aux yeux des agences de notation, et ouvre la voie à de nouveaux produits obligataires dans le secteur.
Enfin, on note le rôle facilitateur croissant des PROs (Performing Rights Organisations) telles que BMI, SACEM, ASCAP ou PRS for Music, qui jouent un rôle clé dans la collecte et la transparence des revenus pour les ayants droit. Ces entités modernisent leurs outils de traçabilité, automatisent les répartitions, et facilitent la bancarisation ou la cession des droits en assurant un cadre juridique et opérationnel fiable.
"Chaque acteur vient avec une logique différente. Les majors défendent des parts de marché. Les PE cherchent de la décote ou du levier. Chez Bolero, nous construisons un produit yield-first, accessible, liquide et transparent." - William Bailey, CEO
10. Une classe d’actifs idéale pour la diversification, et comment l’aborder avec méthode
La lecture du rapport de Goldman Sachs fait ressortir trois réalités utiles aux investisseurs : la demande pour la musique est structurelle et résiliente ; la monétisation est désormais multi-canal (streaming, live, synchros, performance, mécaniques) ; et les droits génèrent des cash-flows récurrents largement décorrélés des cycles de marché. Dit autrement, la musique n’est plus seulement un produit culturel : c’est une source de rendement durable, portée par des usages quotidiens.
Pour la construction de portefeuille, une approche “allocataire” fonctionne bien :
- Mixer les droits avec un biais publishing (plus diversifié, moins concentré sur quelques hits) et sélectionner des masters triés sur l’historique de performance.
- Échelonner les “vintages” (anciens catalogues stables vs. sorties récentes à potentiel) afin de lisser le risque et capter les catalyseurs (anniversaires d’albums, tournées, biopics, tendances sociales).
- Diversifier langues et géographies (FR/US/LatAm/Afrobeats, etc.) pour bénéficier de dynamiques d’adoption hétérogènes et de la montée des marchés émergents.
- Identifier les catalyseurs de synchro (fenêtres de sorties cinéma/series, campagnes marque, jeux) qui peuvent réactiver un titre et accélérer le rendement.
Côté gestion du risque, la discipline prime : être attentif aux multiples d’acquisition, à la qualité des métadonnées, au périmètre des droits (mécaniques, performance, synchro, territoires), aux clauses (reversions, recoupment, term), et à la traçabilité (collecte PRO, délais de répartition). La liquidité compte aussi : la possibilité de céder des parts sur un marché secondaire réduit le risque de verrouillage de capital.
Si vous souhaitez explorer cette classe d’actifs avec méthode, Bolero met à disposition des catalogues documentés, des historiques de royalties, et un cadre d’exécution pensé pour l’investisseur long terme. Commencer petit, diversifier intelligemment, et laisser les flux faire leur œuvre : c’est, selon nous, la meilleure façon d’entrer durablement dans l’économie des droits musicaux. Attention: investir comporte des risques, toutes performances passées ne préjugent pas les performances futures.
"C’est la définition même d’un actif efficient. Il combine rendement, visibilité, stabilité, et impact culturel. C’est pourquoi nous pensons que chaque portefeuille diversifié devrait contenir une poche dédiée à la propriété intellectuelle musicale" - William Bailey, CEO
Sources
Report: Music in the Air: A slower cadence of growth, framing the long-term industry opportunity (June 3, 2025)
Authors: Lisa Yang, Eric Sheridan, Stephen Laszczyk, James Tate, Lincol Kong, CFA, Minami Minakata, Michael Ng, CFA, Alex Vegliante, CFA, Eric Cha, Antares Tobelem, Diane Kang.