Bolero Community Stories #3 : La stratégie de Philippe pour investir dans la musique
Mercredi 18 juin 2025 - Bienvenue dans Bolero Stories, une série exclusive où la musique rencontre l’investissement.
Plongez dans les récits uniques des membres de la communauté Bolero, qui transforment leur passion pour la musique en valeur tangible et construisent leur patrimoine actif par actif, droit par droit.
Ces interviews révèlent les choix, les stratégies et l’impact de notre communauté sur l’industrie musicale, tout en montrant comment Bolero rend les droits musicaux accessibles à toutes et tous.
Faites connaissance avec Philippe :
- Nom d’utilisateur : PHAYE
- Âge : 63 ans
- Profession : DGA Secteur Informatique
- Ville : Paris
- Performance : +21,3 %
Qu’est-ce qui vous a motivé à investir dans la musique ?
C’est la première fois qu’un actif réunit mes deux passions : la musique, notamment le rock et le blues que je joue volontiers à la guitare quand le temps me le permet, et les nouvelles technologies, en particulier le Web3 et la blockchain.
À ce stade de ma vie, je recherche des investissements plus porteurs de sens, moins sensibles aux fluctuations des marchés financiers.
Posséder une fraction des droits sur des morceaux que j’écoute, que je joue, que j’aime… c’est à la fois un investissement émotionnel — et un investissement rentable.
Quelle est votre vision de l’avenir des droits musicaux en tant qu’actifs d’investissement ?
Les droits musicaux, et en particulier les droits d’édition, sont en train de devenir une classe d’actifs alternative de référence. Pourquoi ? Parce qu’ils génèrent des revenus récurrents, prévisibles et décorrélés des marchés financiers traditionnels.
Les sources de revenus sont nombreuses et dynamiques.
Chaque écoute en streaming génère une micro-redevance qui, multipliée par des millions, devient significative.
Les droits de diffusion (radio, TV, web) assurent une rente stable, notamment pour les classiques ou les titres intemporels.
Les placements dans des publicités, films, séries ou jeux vidéo peuvent faire exploser la valeur d’un morceau oublié.
Enfin, les concerts, les reprises et les tournées offrent des revenus récurrents sur le long terme.
Tout cela montre que le modèle économique de la musique s’est profondément réinventé.
Les droits d’édition sont aujourd’hui des actifs hybrides : patrimoniaux, générateurs de revenus, et toujours culturellement vivants.
Grâce à des plateformes comme Bolero, cet actif devient fractionnable, liquide et accessible — il n’est plus réservé à des fonds comme Hipgnosis.
Cela ouvre une nouvelle ère pour les investisseurs particuliers, qui peuvent désormais percevoir des revenus réguliers issus de la création musicale.
Quelle proportion de votre portefeuille global est allouée aux droits musicaux ?
Actuellement environ 3,5 %, mais j’ai prévu de monter à 5 % dans les 12 mois à venir.
Cet actif présente plusieurs qualités clés : rendement élevé, risque limité, revenus passifs réguliers, faible volatilité et indépendance vis-à-vis des marchés traditionnels.
En capital investi, Bolero représente aujourd’hui environ 4 % de mon portefeuille, réparti comme suit :
- Immobilier : 35 %
- Assurance Vie : 19 %
- Crypto-actifs : 4 %
- Divers : 15 %
- Bourse : 18 %
- Private Equity : 5 %
- Droits musicaux (via Bolero) : 4 %
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Quelle est votre stratégie globale d’investissement dans la musique ?
Je m’appuie sur une grille d’analyse à deux axes :
- Impact culturel : je cible les titres ou catalogues largement écoutés, qui ont un vrai poids dans la culture musicale actuelle.
- Lien personnel : j’investis dans ce que le public aime aujourd’hui, tout en espérant un jour pouvoir soutenir des morceaux intemporels qui m’accompagnent depuis toujours.
C’est une stratégie rationnelle, avec une dose d’émotion assumée.
Quelles sont vos 3 principales positions dans votre portefeuille, et pourquoi avez-vous fait ces choix ?
Je veille à diversifier mes investissements entre différents genres musicaux. Voici mes trois actifs principaux :
- Parts du catalogue Joue : pour son rendement intéressant et la diversité des styles (French Pop, Urban Pop, etc.).
- Parts du catalogue Le Motif : pour ses performances solides et son exposition au rap français, un genre très populaire.
- Parts du catalogue Immensum : pour son excellent rendement et son ancrage dans l’Afropop, avec des artistes comme Davido qui rayonnent à l’international.
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Si Bolero proposait à l’investissement le Catalog Share de vos rêves, lequel privilégieriez-vous, au point de ne jamais vouloir le revendre ?
Les catalogues des Rolling Stones, de David Bowie, Fleetwood Mac, Queen ou Pink Floyd, sans hésitation.
Ce serait comme posséder une part de l’histoire du rock.
Ces titres sont artistiquement cultes et économiquement puissants, avec des synchros régulières et une exploitation continue.
Comment avez-vous découvert Bolero ?
Par un article sur le web. J’ai creusé, exploré, et j’ai vite été convaincu.
L’interface claire, le modèle de tokenisation des droits, la sélection d’artistes : tout m’a paru crédible et bien pensé.
Bolero m’a prouvé que le Web3 pouvait servir la culture et l’investissement, sans gadget superflu.
Juste de la transparence, de la technologie, et un lien sincère avec l’émotion musicale.
Quelles sont les mises à jour que vous attendez le plus de Bolero ?
- Un module fiscal plus complet, avec assistance à la déclaration.
- Des alertes en cas de synchronisation (cinéma, TV, pub) des morceaux détenus — cela renforcerait le sentiment d’être “coproducteur”.
- Des rencontres ou immersions avec les artistes concernés (sessions studio, événements, etc.) pour créer un lien concret avec l’investissement.
Avez-vous un dernier mot pour l’équipe Bolero ?
Continuez à bâtir ce pont entre artistes et investisseurs.
Vous incarnez ce que la technologie financière peut avoir de positif : redistribuer la valeur, créer du lien humain, et offrir aux amateurs de musique une nouvelle façon de s’engager dans l’industrie.
Merci pour cette aventure à la fois rationnelle… et profondément artistique.